A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Jean de Baillon, garde de par le roi.  .  .  .  .  .salut. Sçavoir faisons que par devant Pierre Platel et Vincent Pignié.  .  .  .  .  .comparut en personne Laurens Fernel, marchand hostellin demeurant audit Montdidier, et reconnut comme ce jourdhuy datte des presentes, Jean Maillart, briquetier lui ait vendu.  .  .  .  .  .tout un vivier et terre en une pièce seante en la vallée dudit montdidier près et tenant à la briqueterie dudit Maillart, d'une part, d'autre et d'un bout au chemin tendant de Montdidier au Mesnil, et d'autre bout au chemin qui meine du petit marais à St-Médard, pour en jouir à toujours, à la charge de dix sols tournois pour toutes charges, paiables chacun an envers le vendeur, pour en faire raport aux maistre et sœurs de l'Hostel-Dieu et Saint-Jehan dudit Montdidier, dont est tenu et mouvant.  .  .  .  .  .  ledit Fernel reconnoissant ledit vivier et terre luy avoir este vendus à cette charge, a promis, rendre, fournir et paier les dits dix sols tournois par chacun an, etc.  .  .  .  .  . Ce fut fait et passé audit Montdidier l'an de grace 1508 ou mois de juin huit jours.

Platel et Pignié.