L'histoire de la ville de Montdidier : sélection d'extraits (impôts)
Victor de Beauvillé (1817-1885) est l'auteur de la célèbre Histoire de Montdidier (1857) en 3 volumes in-4°.
Voici une sélection d'extraits concernant les impôts :
Extrait | Accès |
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Le retour de Napoléon de l'île d'Elbe, et les événements qui en furent la suite, augmentèrent encore les charges publiques. | T. 1, p. 438 |
Les prestations ont été établies en 1846 ; elles pèsent plus particulièrement, c'est triste à dire, sur ../.. la partie active et laborieuse de la population. | T. 2, p. 173 |
Anciennement la circulation n'était pas libre sur les routes ; la faculté d'aller et de venir était grevée d'un droit qu'on appelait le travers, sorte de redevance qu'on prélevait non-seulement sur les personnes et les marchandises, mais aussi sur ce qui servait à les transporter, de sorte que le travers participait tout a la fois du système des barrières encore en vigueur dans quelques pays, et, de notre système d'octroi. Le travers était une usurpation des seigneurs, car les chemins sont du domaine public ; mais les seigneurs finirent par s'en emparer, et par exiger un péage des individus qui traversaient leurs domaines ; ils pillaient et rançonnaient ainsi les malheureux voyageurs. | T. 2, p. 332 |
Au dix-septième siècle, le travers était réduit à la ville et à ses faubourgs ; il disparut en vertu de l'arrêt du conseil du 10 novembre 1739, qui abolit les droits de péage, travers et autres, sur les blés, farines et légumes secs ou verts. | T. 2, p. 332 |
Ainsi la commune ne touche pas le onzième de ce qu'elle verse au trésor ; la diminution des charges publiques est un leurre dont on se flatte vainement. En 1787, les tailles, impositions, vingtièmes et corvées ne montaient qu'à 18,826 liv. 10 sols 3 deniers. Grâce à quatre ou cinq révolutions. les impôts ont triplé : c'est leur résultat le plus positif ; le bien-être est loin d'avoir augmenté dans la même proportion. | T. 2, p. 415 |
Les gabelles, ou impôts sur le sel, furent établies sous Philippe le Bel, en 1290 ; | T. 3, p. 137 |