L'histoire de la ville de Montdidier : sélection d'extraits (les Santerrois)
Victor de Beauvillé (1817-1885) est l'auteur de la célèbre Histoire de Montdidier (1857) en 3 volumes in-4°.
Voici une sélection d'extraits concernant les Santerrois :
Extrait | Accès |
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Henri IV rend un témoignage irrécusable de la bonne volonté et de la bravoure des habitants de notre pays : ../.. tous braves et francs Picars, byen portans et byen voulans, quy nous seront de bon ayde | T. 1, p. 273 |
Notre pays peut s'enorgueillir à juste titre d'avoir nommé de tels hommes ; la Picardie n'eut pas de mandataires plus honorables | T. 1, p. 335 |
Nos braves concitoyens acquirent une nouvelle gloire à ce siége célèbre ; enfermés dans la place, ils y soutinrent dignement la brillante réputation qu'ils s'étaient faite à Orchies. Le lieutenant-colonel du bataillon de la Somme écrivait, en parlant de ses compatriotes, qu'ils n'entendaient pas se rendre, qu'ils défendraient la ville jusqu'à la dernière goutte de leur sang. | T. 1, p. 369 |
Par un rapprochement assez singulier, ce fut dans notre ville même que le roi signa l'ordonnance concernant cette grave affaire ; il passait par Montdidier pour se rendre en Flandre | T. 2, p. 162 |
François Ier, 1538 ../.. ladite ville est bonne et grosse, bien peuplée et habituée d'un bon nombre de marchans, assise et située en notre pays de Picardye en bon et fertile pays sur chemin passant | T. 2, p. 338 |
François Ier nous semble exagérer en disant que la ville de Montdidier est bonne et grosse, bien peuplée et habituée d'un bon nombre de marchans : en 1523, la ville avait été prise et brûlée en partie par les Anglais et les Allemands ; il est difficile qu'en quinze ans elle ait pu effacer complétement les traces de ce désastre ; cependant le texte des lettres patentes est formel, et doit être regardé comme la preuve irrécusable de l'activité et de l'énergie avec lesquelles nos ancêtres surent réparer les pertes causées par ce funeste événement. | T. 2, p. 339 |