L'histoire de la ville de Montdidier : sélection d'extraits (météorologie)
Victor de Beauvillé (1817-1885) est l'auteur de la célèbre Histoire de Montdidier (1857) en 3 volumes in-4°.
Voici une sélection d'extraits concernant la météorologie :
Année | Extrait | Accès |
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1473 | Le 31 décembre 1473, un coup de vent l'emporta presque entièrement. | T. 2, p. 14 |
1652 | L'année 1652 fut remarquable par une très-grande sécheresse. Pendant plusieurs mois il ne tomba pas une goutte d'eau ; | T. 1, p. 298 |
1652 | L'an 1652, pour la sécheresse extraordinaire et qui désolait toute la campagne | T. 3, p. 363 |
1660 | L'an 1660, M. de Gamant, de la ville, demanda une procession pour obtenir de la pluie qui tomba ensuite en très-grande abondance. | T. 3, p. 363 |
1694 | L'an 1694, il y eut une procession générale pour obtenir de la pluie. | T. 3, p. 363 |
1709 | Pendant le rigoureux hiver de 1709 ../.. Un grand nombre de personnes périrent de froid ; depuis plus d'un siècle on n'avait pas éprouvé en France une température aussi rude. L'hiver commença le ler novembre 1708 ; | T. 1, p. 309 |
1713 | L'an 1713, il y eut une procession générale pour les pluies continuelles qui cessèrent en même temps. | T. 3, p. 363 |
1718 | L'an 1718, il y eut une procession générale pour obtenir de la pluie, ce qui arriva avant que la châsse fut rentrée dans l'église du prieuré. | T. 3, p. 363 |
1723 | L'an 1723, il y eut une procession générale pour obtenir de la pluie. | T. 3, p. 363 |
1724 | Une tempête, survenue au mois de décembre 1724 | T. 2, p. 90 |
1725 | L'an 1725, il y eut une procession générale pour faire cesser les pluies qui ne laissaient aucune espérance de récolte. | T. 3, p. 363 |
1731 | L'année 1731, le 26me juin, la ville demanda la descente de la châsse et la procession générale qui fut faite le premier de juillet pour obtenir de la pluie. | T. 3, p. 363 |
1740 | Le 4 du mois d'août, il gela, ce qui ne s'était jamais vu. | T. 1, p. 314 |
1740 | Des pluies continuelles et une neige abondante, survenue à la fin de 1740, causèrent une humidité extrême qui pénétra profondément la terre et attaqua les bâtiments jusque dans leurs fondations ; le terrain s'enfonça, et l'on s'aperçut du danger que présentent les carrières creusées en tous sens sous la ville : chaque jour on voyait des excavations se former dans les rues et sous les maisons ; en un mois le sol s'entrouvrit en plus de trente endroits divers ; on ne sortait qu'en tremblant : plus du quart des murs de fortification tomba dans les fossés, plusieurs maisons furent lézardées de haut en bas, d'autres s'écroulèrent entièrement. Le dommage fut si considérable que, d'après l'estimation faite par experts, il aurait fallu dépenser plus de 200,000 liv. si on eût voulu remettre les choses dans l'état où elles étaient auparavant. | T. 1, p. 315 |
1740 | Autant l'année 1740 avait été froide et pluvieuse, autant celle qui suivit fut chaude et sèche. Pendant plusieurs mois, il ne tomba presque point d'eau ; | T. 1, p. 316 |
1788 | il fut emporté par l'ouragan du 13 juillet 1788 | T. 1, p. 316 |
1788 | Le désastreux ouragan du 13 juillet 1788 endommagea fortement la plantation ; des arbres que deux hommes pouvaient à peine embrasser furent renversés ; d'autres entièrement brisés. | T. 2, p. 355 |
1788 | Le désastreux ouragan du 13 juillet 1788 accéléra sa ruine ; elle fut tellement maltraitée qu'il y eut nécessité de l'interdire de suite. Le couvent, rapporte un témoin, était, après cet orage, comme un fort que le canon aurait foudroyé pendant plusieurs heures. | T. 3, p. 35 |
1788 | Une grêle horrible ayant, le 13 juillet 1788, ravagé la ville de Montdidier et ses environs | T. 3, p. 268 |
1788 | Le 13 juillet 1788, vers neuf heures du matin, un orage d'une violence extraordinaire éclata sur Montdidier : en moins d'un quart d'heure, les toits furent enfoncés, les rues remplies de décombres ; des arbres qui avaient plus de cent ans d'existence furent fendus et brisés en éclats, les récoltes hachées. L'orage s'étendait sur une longueur de douze lieues, du midi au nord, depuis Fournival jusqu'à Bayonvillers ; sa largeur moyenne était de deux lieues ; à Pierrepont il ne tomba que quelques gouttes d'eau, et à Moreuil brillait un soleil superbe. Quatre-vingt-onze paroisses de l'élection furent enveloppées dans ce désastre ; | T. 1, p. 327 |
1788 | A partir du 15 décembre 1788, le froid devint tellement vif qu'il fut impossible de travailler aux champs. Le 31 décembre, le thermomètre descendit à 18 degrés 1/2 Réaumur, à 20 degrés le 1er janvier 1789, et à 21 degrés le 6 du même mois. La misère était extrême. | T. 1, p. 329 |
1789 | Nous avons parlé de l'hiver de 1709 ; celui de 1789 compte encore quelques témoins qui en ont gardé la mémoire ; l'hiver de 1740 ne fut pas moins âpre, il fut presque aussi rigoureux que le premier | T. 1, p. 313 |
1789 | Le terrible hiver de 1789 vint ajouter ses rigueurs. | T. 1, p. 329 |
1789 | Le thermomètre ne s'élève jamais au-dessus de 35° centigrades, et rarement il descend à 18° ; le 21 janvier 1789, il gela à 26°, mais c'est une exception. | T. 2, p. 410 |
1789 | En 1789, la prolongation de la pluie faisant craindre pour la récolte, on fit, le 28 juillet, une procession générale afin d'obtenir le retour du beau temps. | T. 3, p. 38 |
1805 | Des pluies continuelles faisant concevoir, en 1805, des craintes sérieuses pour la récolte | T. 1, p. 428 |
1816 | L'année 1816 fut extrêmement pluvieuse : la quantité d'eau qui tomba fut telle qu'on ne put terminer la récolte qu'au mois d'octobre. | T. 1, p. 439 |
1829 | Le rigoureux hiver de 1829 ../.. Le froid était tellement intense que l'on ne put entamer la première couche de terre que la gelée avait durcie | T. 1, p. 445 |
1845 | Mercredi 13 août 1845. Les pluies continuelles donnant des inquiétudes pour la récolte | T. 2, p. 31 |
1845 | L'hiver de 1845 à 1846 fut d'une douceur extraordinaire, il n'y eut ni glace ni neige ; au mois de janvier on jouissait d'une véritable température de printemps | T. 1, p. 454 |
1848 | La douceur de l'hiver de 1848 à 1849, pendant lequel il n'était point tombé de neige, fit baisser sensiblement les rivières ; les sources de Pas, de Dompierre, de Domfront, de Domelien, tarirent entièrement. | T. 1, p. 493 |
1853 | Le 23 janvier 1853, un coup de vent emporta la couverture, renversa une partie des murs | T. 2, p. 401 |
1854 | Le sculpture a été commencée le 28 juin 1854, et finie le 20 septembre 1855. M. Lepinoy, qui l'a faite entièrement, dut interrompre son travail pendant l'hiver, qui fut rigoureux et prolongé. | T. 2, p. 442 |
1857 | Les vitraux de couleur du bas-côté gauche ont été exécutés au Mesnil-Saint-Firmin, et posés après la grêle violente du 5 juillet 1857. | T. 3, p. 435 |